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Christian Lassaux Animateur-directeur du Centre Culturel de Seraing hisse naturellement vers le haut, cela se ressent dès ses premières paroles

Administrateur du Centre Culturel avant de prendre ce rôle, son immersion, à présent totale, son quotidien lui ont permis de vraiment découvrir une équipe d’expérience, performante dans ce « travail journalier caché », une équipe bien huilée, dynamique, souple et impliquée avec fierté au service du public.

 

Il souhaite que le C C ne se referme pas sur un fonctionnement tranquille et routinier mais s’obstine à prendre des risque. Le choix des spectacles est en effet un défi permanent. Quoiqu’il apprécie beaucoup ce secteur, C Lassaux pense que les CC ne devraient pas exister dans une société idéale et égalitaire : un public émancipé se cultive par lui même …. pure utopie!

 

Initiatique et incitative, la culture participe par exemple à accepter une situation économique malaisée. Elle pourrait, au mieux, transformer le « vivre ensemble » en « faire ensemble ».

 

La pertinence des Centres est évidente, la culture doit y être démocratique mais de bon niveau, les spectacles accessibles mais également exigeants et éclairants ; ouverts à tous publics. C Lassaux a la « non humilité » de penser que le CC œuvre un peu à l’amélioration du monde de demain et espère que le Centre délivre à toutes communautés une bouffée d’oxygène, un peu de bonheur.

Rapprocher, ouvrir, ouvrir, ouvrir ….. La part du Colibri (qui fait peu, à son échelle, mais fait sa part) …. Christian Lassaux a quelques phrases épatantes qui le symbolisent et représentent ses souhaits pour le CC et la société.

 

Sérésien pur jus, petit fils de sidérurgiste, il a rejoint le CC avec dans ses bagages 25 années de connaissances du monde social sérésien (éducateur, enseignant en promotion sociale).

Le constat, gràce à son rôle précédent, directeur de CIAJ, que la culture doit être induite dans la jeunesse l’invite à intensifier l’ouverture vers cette tranche d’âge grâce aux écoles mais également par le biais de La Débrouille, le Collectif Contraception, Lire et Ecrire, Télé Service …

 

Le Centre Culturel est assurément pour Christian Lassaux une belle aventure.

viatrancheIl a 10 ans et déjà toutes ses dents quel est ce phénomène ?

Il s’agit de l’ Espace 23, groupe d’éducation permanente des Équipes Populaires qui se réunit un lundi par mois à la Maison des Travailleurs à Seraing

Né il y a 10 ans à l’initiative de 3 militants qui souhaitaient aborder les problèmes de société, le groupe s’est étoffé progressivement par le bouche à oreille pour réunir aujourd'hui 8 personnes régulières.

A tour de rôle chaque participant choisit le thème qu’ il souhaite développer et sur lequel se construit le débat.

C est chaque fois la surprise puisque l’ on ne connaît pas le sujet à l’avance.

L’ actualité sous toutes ses formes est débattue. Ce n’est jamais un simple fait divers, l’ actualité est complexe et le devient de plus en plus, c’est pourquoi il est important d’ en démontrer les mécanismes et d’ en soulever les causes. Le racisme , l’exclusion , la domination , les conflits ne viennent pas par hasard d’où l’importance d’admettre et de comprendre que l’on peut peser sur le cours des choses si on s’unit pour mener des combats et des actions de sensibilisation

Parmi les thèmes déjà abordés citons la justice, le travail social , la place des femmes, la culture, le désintérêt pour les élections, les attentats de Paris, l’astronomie, et aussi « que nous apportent les mots et les expressions que nous employons ».!

Le groupe s’intéresse également à des initiatives culturelles : Le film Demain aux Grignoux à Liège, l’expo sur l’art dégénéré et l’expo Zoos Humains à la Cité Miroir, l’expo Primo Levi , le théâtre Combat des Pauvres à l’espace Truffaut à Droixhe, l’expo Le Capitalisme au Beau mur

Un petit résumé de nos activités est intégré dans la publication Au fil de Meuse des Équipes Populaires .

Nous insistons sur l’importance de la lecture qui nous permet d’étoffer le contenu de nos discussions .

Ces débats se veulent paisibles et courtois, sans conflit ; cette attitude nous éduque à bien développer nos sujets et à argumenter mais surtout à écouter activement des opinions qui ne sont pas les nôtres puis à y réfléchir objectivement sans un rejet immédiat.

Nous pensons d’ailleurs que ce mode de discussion devrait essaimer dans bien d’autres cercles pour installer l’écoute, la discussion positive et le respect des autres.

L’Espace 23 aborde donc résolument mais aussi joyeusement sa 11ème année de réflexions en tous domaines.

Service d’accompagnement : Les Chanterelles
Rue du pairay, 87 à 4100 Seraing
Tél : 04/385.15.75. – 0497/46.52.73.- Fax 04/385.15.76.

 

 

 

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Le service d’accompagnement de l’asbl « les Chanterelles » a pour mission d’aider les personnes porteuses d’une déficience mentale, physique, et /ou sensoriel, à réaliser leurs projets dans leur milieu de vie (Logement, travail, insertion sociale et professionnelle, formation, loisirs.. .). Une cinquantaine d’adultes sont actuellement accompagnés par l’équipe sociale composée d’assistants sociaux et éducateurs.

 

Aujourd’hui, nous avions envie de vous présenter ce service en donnant la parole à Laura, personne accompagnée au service « Les Chanterelles » depuis une quinzaine d’année et Frédéric, son éducateur référent.
A l’époque, Laura explique qu’elle vivait seule dans le quartier de Seraing et qu’elle avait besoin d’aide pour la gestion administrative au quotidien. Ses difficultés à lire et écrire dues à son handicap l’empêchaient de réaliser seule toute une série de démarches.

 

« J’ai beaucoup appris tout au long de ces années avec l’aide des Chanterelles. Je ne profite pas de mon handicap, je vois plutôt ça comme un défi. Quand je rate, je recommence et j’y arrive ( dit Laura en rigolant ) et aujourd’hui, j’apprends ça à ma fille. »
Frédéric, éducateur depuis huit ans au sein du service, « sourit » en écoutant et explique prendre beaucoup de plaisir à voir Laura évoluer et avancer dans ses projets.

 

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Au départ, les personnes demandeuses sont souvent orientées par un membre de la famille, le médecin traitant, une connaissance, etc explique Frédéric. Si la personne est dans les conditions, une première rencontre est organisée avec la personne et le travailleur social des Chanterelles. Ensuite la situation est présentée et discutée en équipe afin de répondre au mieux aux besoins et demandes. En effet la personne doit être majeur et habiter dans un rayon de 40 kms. Mais aussi bénéficier d’une reconnaissance et de l’accord de l’AVIQ pour être pris en charge par un service d’accompagnement.

 

Dans la situation de Laura, une assistante sociale a commencé par venir à son domicile chaque semaine afin de l’aider à réaliser ses démarches administratives. « Maintenant j’ai trois fardes explique Laura, une pour les factures, une autre pour le travail et une pour les autres choses. Et chaque lundi on réalise l’agenda de la semaine. Je m’y retrouve mieux et ça m’aide à retenir ! Maintenant je sais faire mes paiements, c’est Frédéric qui me dicte. J’ai appris à gérer mes comptes donc je peux économiser. Si je suis seule, je m’aide de la reconnaissance vocale sur mon téléphone pour écrire ! J’ai appris à me débrouiller ».

 

Au fil des années, Laura explique être devenue plus autonome avec l’aide apportée par les Chanterelles. Le service d’accompagnement propose aussi de nombreuses activités de loisirs, d’échanges et d’animations permettant aux personnes d’apprendre, de se rencontrer. Mais participe aussi à des projets communautaires à travers le travail en réseau, la participation à la dynamique de quartier, l’action politique et la défense des droits des personnes handicapées.

 

« Moi j’ai choisi Bricolage, Jardin et Art et image. Mais ce que j’aime le plus c’est l’Histoire ! Apprendre et découvrir, ça me rends fière de moi surtout si je peux transmettre à d’autres ce que j’ai appris ! En plus, je m’amuse bien, ça m’a aidé à être plus sociable. Maintenant j’ose aller vers les autres, je m’exprime mieux. Ici on s’accepte les uns les autres avec notre handicap, on se comprends » confie Laura.

 

Nous terminons en demandant à Laura ce qu’elle dirait à une personne qui n’oserait pas demander d’aide. Je lui dirai « Viens avec nous, tu n’as rien à perdre. Tu peux rester seul chez toi mais ton problème pourrait encore s’aggraver ! ».

 

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Cécile PETIT, cofondatrice bénévole de l’association sérésienne IDEES ACTIONS
Le grand tournant, c'est-à-dire ma prise de conscience plus aigüe de la nécessité d'opérer des changements de comportement, est survenu autour de la personne d'Alain HUBERT.
Après avoir assisté à une de ses conférences sur le changement climatique et l'urgente nécessité d'abandonner toutes les énergies fossiles, j'ai emprunté quelques-uns de ses livres à la bibliothèque. La lecture de son journal de bord d'une de ses dernières traversées de l'Arctique était particulièrement édifiante quant à la rapidité avec laquelle les changements se produisent. C'est à peu près l'époque à laquelle il y a eu la réalisation du projet de "sa" Station Princesse Elisabeth. Station à laquelle j'ai très modestement contribué et que j'ai pu visiter lors de sa courte exposition à Tours & Taxis avant son grand voyage vers l'Antarctique.
Depuis, la motivation de m'impliquer plus activement dans ma transition n'a jamais faibli, au contraire.
Etant déjà attentive à un certain nombre de choses - des achats alimentaires plutôt locaux et de saison, achats équitables systématiques pour certains produits (café, chocolat, bananes), achats d'ordinateurs d'occasion chez Oxfam, le vinaigre à la place d'adoucissant pour le linge, un composte pour mon nouveau petit jardin, tri minutieux des déchets etc -, ce fut très naturellement que j'ai commencé à chercher d'autres informations pour réduire - à ma mesure - l'impact de mon comportement sur la planète.
Au fil de mes recherches, j'ai découvert le blog de Raffa http://raffa.grandmenage.info/ Le vinaigre, le bicarbonate et le savon noir ont remplacé les produits de nettoyage, l'eau de javel a été définitivement bannie de la maison. Ce fut ensuite le tour de la lessive et j'ai découvert les GAC (Groupement d'Achat Collectif), les SEL (Service d'Echange Local), les Incroyables Comestibles, les potagers partagés, ... Je me suis rendue dans mes 1ers Repair Café, situés à Liège, car il n'y en avait pas à Seraing. Parce que oui, c'est franchement râlant lorsqu'un appareil tombe en passe juste au-delà des 2 années de garantie légale et j'étais bien motivée à participer à ce mouvement citoyen né en Hollande à l'arrière des cafés. D'où le nom : "Repair" en anglais pour réparation et café... vous savez pourquoi maintenant :)

Au fil de mon cheminement, j'ai croisé Anne - guide-nature - et Catherine – ancienne Conseillère communale - deux Sérésiennes impliquées depuis bien plus longtemps que moi dans le respect de la nature. Et c'est assez naturellement, qu'ensemble, nous avons décidé d'unir nos motivations et nos énergies pour créer le groupe "Idées-Actions": pas de blabla, des actes !
Mes 2 premiers objectifs étaient l'organisation d'un premier "Petit déjeuner Oxfam" à Seraing et le lancement d'un "Repair Café". J'ai eu la chance qu'elles me suivent ! C'est donc le 9 Octobre 2016 qu'ont eu lieu ces 2 premières activités à la Maison de la Laïcité. "Idées-Actions" était bel et bien né et cela, sans trop de réunions ;)
Depuis, nous continuons sur notre lancée : le 3e Petit déjeuner Oxfam est en route pour novembre 2018 et les 3 Repair café de la prochaine saison sont en cours de programmation !

Outre ces 2 activités, Idées-Actions a participé le 25 juin 2017 à la Chaîne humaine pour la fermeture de Tihange 2 et Doel 3, participe également à "Seraing ville propre" et a encore d'autres projets dans ses cartons. Comme, par exemple, la promotion de la mobilité douce via la réhabilitation des sentiers.

Une initiative comme Via Seraing est bien nécessaire pour fédérer toutes les activités qui renforcent les liens sociaux. Car, si seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !

Seraing est bel et bien entré en transition et rien ne l'arrêtera !

Septième Art Amateur : club de vidéastes

 

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Depuis 2010, Philippe est bénévole au « Septième Art Amateur » de Seraing.
« Cela fait plus de vingt ans que je fais de la vidéo, j'ai toujours aimé faire ça ! Dans les années 80 je faisais des montages avec une caméra cassettes et maintenant je suis passé au numérique... ».
En 2010, Philipe s'est inscrit au club via un ami dans le but de retravailler ses films de famille pour qu'ils soient plus agréables à regarder. Le club se réunit chaque semaine le jeudi soir à 20h

à l'école HEYNE située boulevard des Arts, 195 à OUGRÉE.


« J'ai tout de suite été très bien accueilli, l'ambiance est conviviale. Je me suis très vite fait des amis avec qui je partage la même passion, explique Philippe ».
Cela fait 15ans que le club « Septième Art Amateur de Seraing » existe, il compte une trentaine de membres.
Les rencontres avec le club permettent aux membres de travailler ensemble et d'améliorer la qualité des films. Certains membres sont très compétents dans le domaine du montage de part leur formation professionnelle et partagent leurs connaissances et savoir faire avec le reste du groupe.
En effet l'ambiance est conviviale explique Philippe, « tout le monde participe à tour de rôle aux préparations et à la programmation des séances. Nous apprenons ensemble à utiliser des logiciels de montage vidéos et d'années en années je m'améliore.C'est une passion qui me prends du temps, je sais que la séance commence à 20h00 mais je ne sais jamais à quelle heure je vais rentrer chez moi ! ».

Chaque année le club participe à plusieurs concours organisés par les différents clubs, ils ont chaque fois pour objet un ou plusieurs thèmes bien précis :Tourisme, Art & Traditions, Fiction, Sport... Les films présentés ne sont en général pas réalisés par l’ensemble des membres du club, mais sont des films individuels de membres, inscrits au nom du SAM.
Une catégorie bien précise de concours, appelée « Ciné-dialogues » et cotée par un jury qui reste constant pour tous les clubs, donne accès aux concours provinciaux, et parfois par la suite, au concours national.

En ce qui concerne le concours national, le club y a déjà décroché de nombreux prix.
« Je n’ai jamais obtenu de sélection à titre personnel et par conséquent de récompense à ce concours, raconte Philippe mais je ne me décourage pas! »
« Le club me permets de passer des soirées agréables et éducatives, de regarder des projections de courts métrages sur grand écran, d'analyser en groupe des films des membres en cours de production, de me former à la prise de vues et au montage vidéo & son sur ordinateur, de découvrir des logiciels de montage,... C'est très complet dit Philippe et je suis convaincu que l'on peut toujours apprendre de nouvelles choses, de nouvelles techniques. »

 

 

septième art amateur
Tous les jeudis à 2OH à L’ÉCOLE HEYNE
boulevard des Arts, 195, OUGRÉE
0475/478 644 (président)

logo graines de génie

 

 

L'ASBL Graines de génie, école de devoirs, accueille des enfants de 5 à 13 ans. Ces enfants apprennent 4 jours par semaine à se connaitre, à s’épanouir, à être créatifs, à prendre confiance en eux et à devenir les citoyens de demain.

Au fil des années, les activités se sont diversifiées et le nombre d'enfants a augmenté. Pour pallier à cela, Graines de Génie a fait et fait toujours appel à des volontaires soucieux d'accompagner l'enfant dans son éveil.

 

Chantal, Nicole et Michèle sont trois volontaires, qui exercent leur activité au sein de l'école de devoirs.

Malgré leurs parcours professionnels différents, elles sont d'accord sur un point : L'envie de rester active dans la société et cela après leur retraite. Que ça soit "pour entretenir ma mémoire" comme Nicole nous le rapporte ou pour "découvrir des problématiques". Chantal, isolée socialement, se dit "heureuse de venir à Graines de Génie", elle se sent "utile et est reconnaissante".

 

Michele

Michèle nous dit qu'elle avait également envie de "faire quelque chose pour d’autres, d'occuper mon temps libre de façon enrichissante et surtout garder une place dans la société active".

Pour pouvoir au mieux accompagner les enfants au quotidien, dans les activités et lors du temps « devoirs », Graines de Génie à besoin de volontaires comme Chantal, Nicole et Michèle.

Lorsque Chantal est à l'école de devoirs, elle prépare le goûter pour les enfants et les encadre lors des temps libres. Comme ses collègues Nicole et Michèle, elle accompagne également les enfants dans leurs devoirs.

Chantal
Michèle et Nicole, retraitées également, viennent une fois par semaine, le mardi. Nicole nous dit que ce qui l'anime, c'est "de transmettre mes savoirs auprès des enfants. Pour qu'ils puissent à termes obtenir leur Certificat d'Etude de Base (CEB).

Nicole

Michèle valide en ajoutant qu'aider des enfants en difficultés était un facteur pour lequel elle s'était engagée dans son activité de volontaire à Graines de Génie.

Qu'elles furent professeur de Latin comme Michèle, dans les assurances comme Nicole ou bien maman au foyer comme Chantal, toutes soulignent le bienfait que leur apporte leur activité de volontaire au sein de l'école de devoirs « Graines de Génie ». En découvrant de nouvelles choses, en accompagnant les enfants, elles se sentent utiles dans une société qui laisse bien trop souvent les personnes retraitées et les enfants en difficulté sur le côté.

 

Si comme Nicole, Michèle ou Chantal vous avez envie d’accompagner des enfants dans leurs devoirs, vous pouvez contacter la coordinatrice :

Janssen Françoise au 0498/17.18.53 – janssen@mocliege.org

 

 

 

 

Marie-Claire, 59 ans, volontaire à l'asbl Vivre Solidaire.

 

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« Si je pouvais venir tous les jours, je viendrais tous les jours »
Marie-Claire fait partie du « Comité des Spectateurs » du service d'Insertion Sociale du CPAS de Seraing, dans ce cadre elle a pu participer à des séances de formation organisées par l'asbl Via Seraing sur le thème du volontariat. Elle est ainsi venue visiter l'asbl Vivre Solidaire et découvrir le travail entrepris au quotidien par les volontaires. Elle était très intéressée et avait du temps de libre, elle a donc décidé de laisser ses coordonnées à la responsable.

Aujourd'hui cela fera bientôt 1 an que Marie-claire est volontaire pour Vivre Solidaire !

 

« J’avais un peu peur pour mon premier jour »
Marie-Claire était un peu stressée avant d’entamer son premier jour, mais sa crainte à vite disparue car l'accueil du groupe lui a permis de s'intégrer facilement. L'équipe de volontaires l'a mise à l’aise, ils ont assez vite sympathisés tous ensemble. « Je viens chaque lundi pour trier les vêtements et ranger le magasin de seconde main, accueillir les personnes, servir le café,... Je viens également à d'autres moments pour aider à décharger des marchandises ou pour participer à des activités de groupe... », explique Marie-Claire.

 

« J’ai appris à sortir de mon petit coin et à aller vers les autres »
Marie-Claire conseille à tout le monde de vivre cette expérience. « Je suis devenue moins timide, dit elle. J'apprécie le fait de rencontrer de nouvelles personnes, d’en apprendre sur leurs histoires et d'être à leur écoute ».

« Cela me fait du bien de voir que je peux aider beaucoup de monde et que je suis utile »
Marie-Claire a pris ses marques au fur et à mesure, maintenant elle se sent à l’aise dans son rôle de volontaire et avec les tâches qu’elle accomplit quotidiennement. « J'apprécie surtout de voir que le travail que l'on effectue en équipe apporte un sourire sur le visage des personnes qui fréquentent l'asbl ».

 

« On s’ouvre de notre coté et on ouvre des portes aux autres personnes »
Marie-Claire explique que son travail de volontaire lui a apporté beaucoup de positif dans sa vie. Elle se sentait un peu seule et restait chez elle. Avec Vivre solidaire elle s’est fait de nombreux amis et a pu tisser des liens avec les personnes qu’elle rencontre

au sein de l’asbl. « Cela va faire un an que je suis là et je trouve intéressant et gratifiant de pouvoir aider et accueillir les personnes et/ou les nouveaux volontaires » explique Marie-Claire.

 

« Marie-Claire est-ce qu’on continue ? »


« Oui ! Bien sûr qu’on continue » termine t' elle par dire en souriant.

 

Témoignage de Jacques, partenaire de la coopératives des patients

 

 

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En qualité de directeur du Centre Culturel de Seraing, j’étais à l’écoute des associations sérésiennes : ciné-club, MOC, Pac, syndicats, scouts, …, un médecin me parle de la « médecine au forfait », notre famille n’a guère besoin de la médecine, c’était alors un acte solidaire d’y adhérer, nous l’avons fait.

Je me suis ensuite engagé par des permanences nocturnes lors de la grève des médecins ‘libéraux » et par des manifestations à propos de l’abus et du gaspillage de médicaments.

Plus tard , l’âge venant, j’ai eu besoin de la Maison Médicale, opération, kiné, infirmières, ….
J’ai pris connaissance des activités de la Coopérative des Patients, son rôle de lien social, également de la défense de la qualité des soins de santé et de la médecine au forfait menacés par l’actuelle ministre du secteur.

J’ai souhaité participer à la promotion de la santé avec si possible l’appui des pouvoirs publics. Divers voyages en pays francophones m’ont d’ailleurs démontrés la qualité de notre système de santé et la nécessité de préserver celui-ci.

Nous organisons également des activités plus ludiques comme la fête des dents, pour les enfants, ou la St Nicolas, une journée débat pour les + de 60 ans, des soirée ciné- club bien ciblées sont libre d’entrée pour les membres, atelier cuisine pour mieux choisir ses aliments, atelier gym, atelier diabète. ...

Nous éditons un journal « Tant qu’on a la santé « .

Une cotisation de 5 € et plus si possible est demandée aux membres pour garantir sa publication.

Nous souhaitons l’augmentation du nombre de « patients partenaires » pour agrandir notre association et assurer sa pérennité.

 

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Une tranche de vie

Marie Madeleine LEONARD – PETIT, présidente de l’asbl TELE SERVICE

Sa vie professionnelle, elle l’a terminée comme déléguée greffier en chef de la Justice de Paix de Seraing, et c’est dans ce cadre de conseils donnés aux
personnes fragilisées que Madame Leonard a commencé ses contacts avec le TELE SERVICE.

Il était situé à cette époque rue de la Boverie , pas loin de son travail rue de l’Ecureuil .« Je vous parle d’un temps que les moins de
20 ans ne peuvent pas connaitre » ….

 

A sa pension, MM n’a pas hésité longtemps à donner quelques heures de son temps à l’association

Et depuis, le bénévolat , elle connait !
Cela fait 21 ans que cela dure …

De téléphoniste à membre du Conseil d’Administration pour en devenir présidente, cette petite femme souriante et dynamique ne regrette pas son engagement

Elle peut vous en parler des heures avec un enthousiasme qui donne envie d’en savoir toujours plus sur cette aventure humaine :

 

- Du lavoir rue de Boncelles , de la boutique sociale avenue Wuidar , du compostage collectif rue Pirenne, et du tout nouveau site rue Jean Malpas , des ateliers
théatre, photos ,tricot ,, du transport de personnes , des colis alimentaires , de conseils au téléphone dont Mme Leonard assure toujours la permanence du lundi matin …

Mais Le Télé Service ne serait rien sans toute l’équipe mixte composée de travailleurs bénévoles et bénéficiaires du service .

 

A ce sujet, si vous avez du temps libre, n’hésitez pas à rejoindre l’équipe, vous y serez les bienvenus.

La recherche de fonds reste un souci récurrent du Conseil d’Administration pour équilibrer les budgets « Différents événements récréatifs sont déjà prévus en ce sens pour 2018 » me dit MM en prenant son agenda, un outil indispensable dans lequel tout est noté.

 

Qu’on se le dise, il y en aura pour tous les gouts :

Le samedi 3 février 2018 au Centre Culturel : « Qui a crié au loup » et « La fanfare du nord »

le dimanche 25 mars 2018 au Rialto à Ougrée concert des Voix de l’Amitié

Le vendredi 20 avril 2018 au CPAS de Seraing , souper boulets frites

Le samedi 2 juin 2018 au Trocadéro de Liège, « Les Voisins2 »

 

Marie-Madeleine continuera son bénévolat « Jusqu’à ce que je puisse … » , et on lui souhaite encore de longues années.

 

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Depuis plus de 10 ans, Maurice est bénévole chez ENEO !

 

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« J'avais envie de me grouper avec d'autres personnes pour m'investir dans la vie associative de mon quartier », explique Maurice .

« Durant toute ma vie j'ai été très actif, lorsque ma femme m'a proposé de la remplacer chez ENEO, il était naturel pour moi d'accepter ! »

 

Une fois par mois, Maurice anime un « groupe d'actions » au sein de son quartier. Ensemble ils organisent des activités variées alliant la détente et la culture.
« Il est important pour le groupe d'apprendre, de développer de nouvelles connaissances ensemble mais aussi de pouvoir créer des liens de sympathie », confie Maurice.

 

En effet ENEO signifie:Énergie, Nouvelle vie, Engagement et Ouverture.
Pour Maurice, aujourd'hui âgé de 94ans il est important d’encourager la participation et l’engagement des aînés dans la vie sociale, culturelle, économique et politique de son quartier.

 

« Ensemble nous avons participé à de nombreuses actions, par exemple nous avons fait le tour des petits théâtres de Liège, nous avons participé au projet « Action Fleurs » qui permet aux habitants de fleurir leur façade,... ».
Les activités sont organisées en journée et sont adaptées afin de faciliter les déplacements du groupe. ENEO assure également les membres affiliés durant les activités. L’affiliation permet également de participer à des activités organisées dans d'autres quartiers.

 

« Être bénévole chez ENEO est un investissement sur le long terme, cela n'a pas toujours été facile d'attirer de nouvelles personnes mais petit à petit le groupe a grandi. Pour moi il est important de rester actif et de continuer à m'enrichir en allant à la rencontre de nouvelles personnes », explique Maurice.