« C’est passionnant et cela a beaucoup de sens »
Depuis 13 ans, Roxane, avec ses collègues, cherche à créer des liens auprès de différents publics. L'objectif premier est artistique : chacun travaille en vue de créations théâtrales. Roxane, elle, s'occupe particulièrement des relations aux publics. Rendre la culture accessible à tous est un fil conducteur.
Toujours en partenariats (ex : le Centre Culturel, les Ateliers de la Colline, des organismes de formations, des écoles, des centres d'accueil… ) l’équipe recherche au maximum à décentraliser leurs spectacles et animations.
« Notre théâtre est itinérant, il s’agit essentiellement d’un travail de terrain, et il n’y a pas de textes d’auteurs : l'écriture est collective, se fait avec les publics », nous explique Roxane.
Soutenu par une subvention de la FWB (convention de 4 ans, en attente de renouvellement pour un contrat-programme de 5 ans), le théâtre a différents projets d’ateliers de création avec et pour les gens.
Les spectacles se donnent souvent en semaine, en journée pour permettre à tout le monde de venir.
Depuis 2 ans, le TC réinvestit particulièrement Seraing. "Pour l'instant je suis beaucoup sur le terrain pour rencontrer les associations, les écoles, les structures actives sur Seraing. Pour tisser de nouveaux liens. C'est motivant. On était toujours à Seraing. Mais là il y a par exemple le projet concret de développer plusieurs ateliers-théâtre, dans plusieurs quartiers", explique Roxane.
L’équipe se compose de +- 5 personnes à contrat indéterminé auxquels s'ajoutent, selon les projets, des comédiens-animateurs supplémentaires.
Son coup de cœur ? avec l’association "Réseau wallon de lutte contre la pauvreté", ils ont diffusé la pièce du TC "MONSIEUR" : très visuelle et en langage sonore, elle est notamment jouée mensuellement pendant 1 an dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté.
Son coup de blues, la difficulté au démarrage de « Le Chemin des mères », un documentaire relatant un atelier-théâtre du TC avec des femmes de Côte d'Ivoire réfugiées au Maroc.
Pendant plus d’une heure, Roxane nous parle de ce théâtre vivant, dans lequel on réinvente constamment de nouveaux projets.
Son enthousiasme nous a convaincu : on est bien loin de l’atelier « occupationnel » !